Groupe de Français pour Tous - ressources
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Le livret repertoire de toutes les associations ou institutions qui proposent des cours de français sur Lorient
L'atelier de "Français pour Tous" ou Français Langue étrangère (FLE), encré dans la vie de quartier, mené par une équipe de 10 bénévoles se déroule sur inscription en fonction des places disponibles, les lundis de 15h à 16h30.
En plus des ateliers de conversation, ou d'écriture, nous pratiquons la cuisine, les sorties et les joies de la rencontre.
Adhésion : 1 Euro
Outils de traduction et de phonétique :
Guide spécifique au dali, anglais et pachto :
Quelques ressources pour grand débutant niveau A0 :
Des outils pour accompagner les familles allophones pour la scolarité :
Quelques ressources pour pratiquer l'écriture et la lecture :
Des fichiers audio pour travailler les situations de la vie courante :
Tester le niveau Delf :
Des jeux à imprimer :
85 fiches en 85 langues pour la grammaire :
Les associations d'aide aux réfugiés :
[#Solidarité] aidons nos voisins à maîtriser la langue.
Qui dit pratiquer une langue, suppose d’être ensemble, de parler ensemble. Ce nouveau confinement ne facilite pas les rencontres mais profitons-en pour continuer à apprendre le français pour ceux dont ce n’est pas la langue maternelle ou en apprendre d’autres. Cette rubrique ne demande qu’à s’enrichir, d’autres pistes ? vos propres pratiques ? vos avis ?
Voici une petite sélection de sites ou d’applications gratuites.
un site web ludique pour mobiles et tablette, permet l’apprentissage de nombreuses langues.
Apprendre le français avec 300 exercices , très visuel et interactif.
Est une application gratuite à télécharger sur un portable. Il s’agit d’une méthode très simple pour commencer à apprendre le français au travers de situations du quotidien. Cette application s’adresse au débutants qui ne savent ni lire, ni écrire.
Des podcast en français pour travailler des scènes de la vie quotidienne en profitant de l’oralité en 3 niveaux.
Il permet de perfectionner son anglais et d’augmenter ses compétences, en écoute à partir d’enregistrements de sujets du quotidien (rencontre d’amis, appel téléphonique, réserver une table au restaurant...).
A vous de jouer !
Nicole, Marie Noëlle et cyrille
Une multiplicité de dialectes, mais deux langues officielles. Conformément à cette pluriethnicité, on recense en Afghanistan une trentaine de langues et de dialectes. Cependant, depuis la Constitution de 1931, deux langues sont devenues officielles : le dari (persan) et le pachtou (langue de l'ethnie majoritaire). Le dari est la langue administrative et c'était également la langue de la cour royale. Les deux s'écrivent en caractères arabes. Cette multiplicité des langues a créé de gros problèmes administratifs et scolaires.
Le pachtou. C'est une langue qui appartient à la famille indo-européenne et se rattache à l'indo-iranien. Parlée par 35 % de la population, elle se divise en deux dialectes : le " dur " (le poukhtou, à l'est, de Qalat à Peshawar) et le " mou " (le pachtou, d'Hérât à Kandahar). Le pachtou est parlé dans toutes les provinces du Sud de l'Afghanistan ainsi que dans certaines provinces pakistanaises. Toutefois, suivant les régions, la prononciation est différente. Et, parfois, d'un village à l'autre, les gens ne se comprennent pas. Quelques caractères ont été ajoutés à l'arabe pour les sons qui sont uniques en pachtou. Et, par exemple, le phonème correspondant à la lettre " f " n'existe pas.
Le dari, ou farsi. C'est le persan d'Afghanistan. Il dérive du vieux persan et ressemble à l'iranien. La moitié de la population afghane parle cette langue, qui est restée la langue administrative, sauf sous les talibans où le pachtou était la langue exclusive.
Une société défini par sa pluriethnicité :
Les Pachtounes, au nombre de 6 à 7 millions, sont représentés un peu partout dans le pays, mais ils vivent surtout dans le sud de l'Afghanistan, autour du Pakistan et jusqu'à l'Iran. Sous Abdur Rahman, l' " émir de fer ", des populations pachtounes furent envoyées dans le nord pour coloniser et assurer la sécurité du régime dans cette partie du pays. Dans le nord, ils habitent dans les régions de Faizabad, de Kunduz, de Baghlan, de Maïmana. A l'est, dans les provinces de la Kunar, le Laghman et dans la ville de Jalalabad. Au sud, ils sont majoritaires dans les villes de Ghazni, de Gardez et surtout de Kandahar. Environ 12 millions de Pachtounes vivent également de l'autre côté de la frontière, au Pakistan. Appelés " Pathans ", ils ont été séparés de leurs cousins par la ligne Durand tracée par les Anglais en 1893. La plupart vivent dans les NWFP (North-West Frontier Province). Les Pachtounes sont musulmans sunnites et parlent le pachtou, une des deux langues officielles de l'Afghanistan. Ils travaillent dans le secteur agricole et vivent dans des kalay (villages), où ils s'entraident. Les Pachtounes ont réellement contribué à la culture et la société afghanes. Pendant deux siècles, d'Ahmad Shah Durrani (1747) au président Daoud (1978), ils ont gouverné le pays. La famille royale d'Afghanistan est également issue de la tribu pachtoune. Beaucoup d'entre eux se sont battus contre l'armée Rouge lors de l'occupation soviétique. Ils ont la réputation d'être de fiers guerriers, jaloux de leur indépendance. Une grande partie d'entre eux s'est réfugiée au Pakistan pendant la guerre. Le parti moudjahidine de Gulbuddin Hekmatyar, le Hezb-e-Islami, est à prédominance pachtoune, tout comme le mouvement taliban, ainsi que l'était le parti démocratique du peuple d'Afghanistan, le Khalq, faction communiste. C'est autour des Pachtounes que s'est constitué l'Etat afghan actuel. Les Pachtounes ne forment pas un ensemble homogène, mais est pachtoune celui qui parle pachtou et qui respecte le Pachtounwali (le code d'honneur de cette tribu). Ils sont répartis en tribus et en sous-tribus. Les deux tribus pachtounes sont les Ghilzaï et les Durrani, qui sont rivales. Les Durrani se divisent en plusieurs clans, dont les principaux sont les Popalzaï, Alikozaï, Barakzaï, Atchakzaï, Nourzaï, Alizaï et Sadozaï. Les Durrani sont répartis dans la province de Kandahar et dans le sud en général. Quant aux Ghilzaï, ils sont surtout à l'est du pays, vers Jalalabad et dans les zones frontalières avec le Pakistan. Chez les Ghilzaï, on note les Soleïmankhel, les Ahmadzaï, les Taraki, les Andar, les Hotaki, les Muzakhel, les Kharôti. Hamid Karzaï et le mollah Omar sont des Pachtounes.
Les Kouchis. Kouchi signifie " celui qui se déplace ". Ce sont des Pachtounes nomades. Il est difficile d'en connaître le nombre exact, mais ils sont à peu près 500 000. Ils vivent sous des tentes en poil de chèvre. Les femmes sont vêtues d'habits multicolores. Elles portent de nombreux bijoux et sont maquillées. De nombreux conflits opposent ces nomades aux sédentaires. Ils sont souvent accusés de vols et de criminalité et pratiquent la contrebande. Ils ne sont pas tellement aimés par les autres tribus sédentaires.
Les Tadjiks. Les Tadjiks sont installés au nord et au nord-est de l'Afghanistan et dans certaines poches du sud. Ils seraient environ 4,5 millions, soit 30 % de la population. Ils habitent autour de Kaboul, à Hérât, en Chamalie, à Charikar, dans le Badakhshan, dans la vallée du Panjshir, à Samangan et à Baghlan. Ils sont cultivateurs dans des vallées fertiles et éleveurs de bétail, mais aussi commerçants. L'organisation économique et sociale de l'ethnie tadjike ressemble à celle des Pachtounes. Le village est appelé " deh ". Le travail est collectif et basé sur l'entraide et l'échange. Beaucoup de Tadjiks se sont installés dans les grandes villes, et particulièrement à Kaboul, où ils occupent des fonctions dans les ministères et les administrations. On distingue les Tadjiks montagnards des Tadjiks des plaines. Ceux des montagnes sont des chiites ismaéliens. Les autres sont sunnites. Les Tadjiks parlent le dari, une des deux langues officielles du pays. Ils assument leur identité régionale et se définissent en fonction de l'endroit d'où ils viennent plus que par leur ethnie. Les Tadjiks ont largement participé à la résistance afghane contre les Soviétiques, mais aussi contre les talibans, ce qui leur a valu d'être considérés comme de grands et courageux guerriers. Peu d'entre eux se sont réfugiés au Pakistan, contrairement aux Pachtounes auxquels d'ailleurs ils sont souvent opposés. Ahmad Shah Massoud et Ismaël Khan étaient des Tadjiks.
Les Hazaras. On compte environ 2 millions de Hazaras. La plupart vivent dans les montagnes du centre du pays, le Hazarajat (ou " pays des Hazaras "), entre Kaboul, Ghazni et Hérât. Ils parlent le dari. Les Hazaras sont d'origine mongole. Ils se sont installés dans l'actuel Afghanistan entre 1229 et 1447. De confession chiite, ils se disent descendants d'Ali, le cousin du prophète Mahomet. Certains sont ismaéliens. Dans l'organisation des villages hazaras, le malek, le khan ou le sayed exerce une autorité considérable sur les villageois. En pratique, le sayed est le professeur, le leader spirituel et l'interprète des lois religieuses ; il joue un rôle important dans la résolution des conflits.
A la fin du XIXe siècle, Abdur Rahman voulut centraliser le pouvoir à Kaboul et mettre fin aux divers pouvoirs locaux. Parmi les mesures prises figurait la déportation de Pachtounes ghilzaï dans la région du Turkestan. Sous Abdur Rahman, les Hazaras furent ceux qui ont le plus souffert. A cette époque, le gouvernement n'employait que des Pachtounes. Les terres des Hazaras ont été confisquées et ils étaient souvent exclus de la vie culturelle, politique et sociale.
Dans les grandes villes pourtant, certains Hazaras ont réussi. Ils se sont aussi révélés être de grands combattants lors de l'invasion soviétique et contre le régime communiste afghan. Mais ils ont été souvent mis à l'écart par la résistance. A Kaboul, les tensions entre Hazaras et talibans ont forcé bon nombre des premiers à quitter la capitale afghane. Et, aujourd'hui encore, les Hazaras sont souvent laissés pour compte et souffrent du racisme : d'une part, parce qu'ils sont chiites ; d'autre part, parce qu'ils ont des traits physiques différents des autres (ils ressemblent à des Mongols). Ils occupent ainsi les métiers ingrats dont personne ne veut et ont le plus grand mal à se faire entendre au sein de la société.
Le parti politique majeur des Hazaras est le Hezb-e-Wahdat, basé à Bamiyan et conduit par Karim Khalili.
Les Ouzbeks. D'origine türko-mongole, la communauté ouzbek regroupe environ 1,5 million de personnes. Arrivés en Afghanistan à différentes époques, les Ouzbeks vivent principalement dans les plaines et les villes du Nord : Kunduz, Tashkurgan, Maïmana, Imam Sahib, Sheberghan, Mazar-e-Charif. Les plaines du Nord (Turkestan) sont les plus fertiles d'Afghanistan et irriguées par l'Amou-Daria. Les Ouzbeks cultivent le riz, le blé, le maïs et le coton, et produisent le fameux karacol (la laine de mouton). Leurs champs sont bien irrigués grâce à un réseau de canaux. Ils élèvent des chevaux et des dromadaires. Ils sont aussi artisans et fabriquent de la céramique, des portes et des fenêtres en bois sculpté, ils tannent le cuir, ils tissent, brodent et font commerce des fourrures. La production ouzbek, notamment de tapis, contribue fortement à l'économie afghane.
Les Ouzbeks sont géographiquement séparés de l'Ouzbékistan par l'Amou-Daria et coupés de l'Afghanistan par la chaîne de montagnes de l'Hindu Kush. Car le Nord de l'Afghanistan n'a été relié au reste du pays qu'à partir des années 1960, quand a été construit le fameux tunnel de Salang.
Les Ouzbeks sont sunnites et parlent la langue ouzbek, qui appartient au groupe des langues türks. Lointains descendants des Qiptchaks (Türks d'Asie centrale), les Ouzbeks sont apparus en Afghanistan à partir du XVIe siècle. Ils arrivaient du nord par Boukhara. En 1920, Boukhara fut annexée par les Soviétiques et une vague d'immigration ouzbek afflua en Afghanistan. Cette ethnie réussit ensuite à maintenir longtemps, dans le Nord, de petits royaumes indépendants (Maïmana, Andhoy, Kunduz) : pendant la première moitié du XIXe siècle, les Ouzbeks ont vécu dans ces communautés autonomes, les khanats. Mais les rois Dost Mohammad et Abdur Rahman ont obligé ces tribus à se soumettre au pouvoir central. Ceux qui résistaient ont vu leurs terres confisquées et données aux Pachtounes, d'où l'immigration de certains Pachtounes vers le nord. Sous l'occupation soviétique, une grande partie des Ouzbeks a combattu l'Armée Rouge rejoignant ainsi la résistance afghane. Parmi les Ouzbeks, on trouve de fortes personnalités militaires, comme le général Dostom, un des plus puissants personnages sur la scène politique afghane, mais aussi l'un des moins fiables et des plus cruels.
Les Turkmènes. Ils sont environ 600 000 et vivent surtout dans les provinces du Nord de l'Afghanistan, frontalières avec le Turkménistan. Les Turkmènes sont d'origine türk et se trouvaient, au début de l'ère chrétienne, au sud-est de la mer Caspienne. Les trois quarts d'entre eux sont arrivés en tant que réfugiés, entre 1920 et 1935, fuyant les réquisitions forcées du début du régime soviétique, les collectivisations puis les massacres de Staline. La légende raconte qu'ils auraient traversé le fleuve Amou-Daria à la nage pendant leur exil. Les Turkmènes sont sunnites et parlent le türkméni, une langue türk proche de l'ouzbek. Les principales villes turkmènes sont Andhoy, Aqcha, Sari-Pul, Balkh, Badakhshan, Sheberghan et Maïmana. C'est un peuple semi-sédentaire qui vit surtout de la fabrication et du commerce de la laine karacol et des tapis. Ils élèvent les moutons astrakans et des chevaux réputés qui participent aux bouzkachi. Les Turkmènes se consacrent également à l'élevage de vers à soie, qui se nourrissent de mûriers poussant autour des champs. Ce peuple s'est sédentarisé le long de l'Amou-Daria et a conservé ses divisions en tribus, qui ont donné leurs noms aux différentes sortes de tapis (Tekke, Ymoud, Lakaï, Sarok, Chakra...). A Andhoy, on vend principalement les tapis karas, tissés par les femmes. Ces dernières jouissent d'une confortable position sociale et économique, si bien que leurs époux exigent le contrôle de leur travail. Elles portent beaucoup de bijoux et des vêtements colorés.
Selon les Nations unies, 55 000 Turkmènes se seraient exilés au Pakistan pendant la guerre.
Les Aïmaks. En türk, aïmak signifie " nomade ". Les Aïmaks sont environ 600 000 en Afghanistan. Tout comme les Hazaras, ils ont le type mongol. Ils vivent principalement dans les montagnes du nord-ouest de l'Hindu Kush, sont de confession sunnite et parlent le dari. Très pauvres, ils sont souvent éleveurs de moutons.
Dans les années 1880, Abdur Rahman les plaça de force sous l'autorité du gouverneur d'Hérât. Ils vivent aujourd'hui mélangés aux Ouzbkeks, aux Turkmènes ou aux Hazaras, dont ils ont adopté le mode de vie. Pendant la guerre, ils sont restés dans leurs montagnes, sans y jouer de véritable rôle.
Les Kirghizes. La légende raconte que les Kirghizes sont les descendants d'un roi dont les quarante filles ont formé quarante tribus. Ce sont des nomades, d'origine mongole.
Il est donc difficile de connaître leur nombre exact. Ils vivent dans le Pamir, la " queue de poêle " à l'est du pays, et dans le Badakhshan. Ils parlent un dialecte türk, sont éleveurs de yaks et de moutons et vivent dans des yourtes.
Les Baloutches. Les Baloutches vivent au sud d'Hérât, dans le Dacht-e-Margo (le désert de la mort) et au sud de Kandahar et du Helmand. Ils sont installés depuis le Xe siècle au Séistan, dans le sud-ouest de l'Afghanistan. Ils seraient environ 300 000. Sunnites, ils parlent le dialecte baloutche, qui vient de la langue iranienne ancienne, mais très souvent aussi le pachtou et le dari. La plupart des Baloutches appartiennent à la tribu Rakhshani et certains d'entre eux vivent dans des caravanes, comme des nomades. Les Baloutches sont répartis entre trois pays : le Pakistan, l'Iran et l'Afghanistan. Ils sont connus pour leurs nombreuses rébellions contre les gouvernements centraux et nourrissent l'ambition de créer un Etat indépendant baloutche. Depuis les années 1970, la guérilla baloutche se bat contre le Pakistan pour acquérir son autonomie. La situation géographique des Baloutches, au carrefour entre trois pays, favorise leur participation aux divers trafics d'armes ou de drogues.
Les Brahouis vivent au sud-ouest de l'Afghanistan et dans le sud du désert de Régistan (le pays des sables), près de la frontière pakistanaise. Ils sont sous-divisés en tribus. Ressemblant aux Baloutches par leur culture et leur mode de vie, ils pratiquent l'élevage, notamment de dromadaires et de chèvres. Beaucoup d'entre eux se sont réfugiés au Pakistan à l'époque de l'invasion soviétique. Ils parlent le dravidien, langue également en usage dans le sud de l'Inde.
Les Nouristanis. Installés dans la province du même nom, le Nouristan, ils ont adopté la langue de la vallée dans laquelle ils vivent. Car ils sont sous-divisés en une cinquantaine de tribus qui ne parlent pas toutes la même langue. Les Nouristanis, aux cheveux et aux yeux clairs, sont environ 100 000. Ils sont réputés pour la sculpture du bois et pour leurs maisons accrochées aux montagnes. Pendant longtemps, les Nouristanis sont restés des " païens " : ils ont été les derniers à se convertir à l'islam, contraints et forcés, au XIXe siècle.
Les Pachaï. Ils sont environ 60 000. Ils vivent au sud-ouest du Nouristan, principalement dans la vallée du Laghman, et parlent plusieurs dialectes qui ne sont pas compris d'une vallée à l'autre. Originaires d'un peuple indo-aryen, ils se seraient convertis à l'islam au XVIe siècle.
Les Kazakhs. Immigrés récents, les Kazakhs se sont installés en Afghanistan dans les années 1930, suite aux troubles causés dans leur pays par la révolution communiste. Ils vivent à Mazar-e-Charif.